Le Domaine Fraser

Elle sourit et profita du câlin.
Et je te le prouverai avec plaisir.
Mais tu as raison nous devons finir ce que nous avons commencer.
Elle se mit debout et lui sourit.
Non non c'est bon on peut y aller.
Mais fais attention...
Je serai en bas, prête à ranger.

Il l'embrassa sur le front et l'abandonna encore.
Il grimpa sans trop de soucis.
Son corps s'y était fait. Et faire un peu d'exercice lui faisait du bien.
Il était réaliste et savait bien que son poids était un handicapes là haut. Mais en se mettant correctement il ne craignait pas grand chose.

Il se remit donc à la tache, testant et enlevant les planches qui ne serviraient à rien dans le futur.
Il faisait toujours attention à Lizzie quand il jetait ses bouts de bois. Il la regardait s'activer, et se sentait coupable de lui faire endurer cela.
Ils en eurent pour encore quelques heures. Une fois qu'il pensa qu'il avait finit, il se mit debout sur le toit, pour vérifier, bloquant ses pieds entre les poutres.
Il prit le temps de regarder un instant le paysage. Il sourit à la simple penser qu'il était enfin chez lui.
Tout en faisant attention, il redescendit du toit.
Il prit les dernières planches sur le sol et suivit Lizzie les ranger.
Il l'attrapa par la taille et la colla contre lui. L'embrassa sur les cheveux.
Voilà une bonne chose de faite.

Elle le vit remonter, le cœur toujours pas tranquille.
Elle le regarda finir de retirer les mauvaises planches, n'oubliant pas de les ranger en bas pour autant.
Puis elle le vit faire une pause, son regard soudain plein de bonheur. elle sourit le voyant ainsi. Puis sourit davantage le voyant redescendre.
Il la regarda finir de ranger et la prendre ensuite dans ses bras et la coller contre lui.
Elle sourit sentant dans ses cheveux son baiser.
Oui une bonne chose de faite.
Vivement la prochaine étape !
Elle était heureuse, elle voyait se rapprocher de plus en plus les jours heureux.

Il la garda contre lui.
Oui.
Plutôt nous passerons les étapes, plutôt nous serons chez nous.
J'irai commander du bois. Voir si certains peuvent nous aider. Même si je n'aime pas le fait de faire savoir que je suis de retour. Cela pourrait compliquer les choses.
La berçant quelque instants.
Estimes tu que nous soyons trop sale pour entrer? Ou penses tu que tu pourrais me faire visiter ?

Elle resta un moment contre lui.
Oui plus vite nous passerons les étapes plus vite nous serons chez nous.
Tant que ce sera Duncan qui sera au fort tu ne risqueras rien... il me connaît et sait que je le tuerai pour ça.
Elle se laissa bercer, heureuse d'être près de lui.
Tu veux visiter ?
Ses yeux brillaient.
Tu vas voir comme tout est propre dedans...
J'ai même fait les carreaux !

Il se tendu en entendant parler de Duncan.
J'ai pu remarquer en effet qu'il avait une certaine " sagesse ", que s'il avait voulu m'arrêter il l'aurait déjà fait.
Mais non, je ne lui fais pas confiance.

Il plongea son regard dans le sien plein de tendresse.
Evidemment que je veux visiter.
Tu as travaillé si durement...Je veux voir notre chez nous.

Elle le prit par la main et la serra.
C'est bien. Ne lui fais jamais confiance. Jamais.

Elle l'entraina à l'intérieur.
Je suis heureuse.
J'espère que tu vas aimer...
Pour le moment je n'ai pas encore décoré, hein ? Donc ne regarde que la propreté.
Elle ouvrit la porte et le fît entrer.
Bienvenue chez nous mon amour !

Il entra dans la hall d'entrée.
Cela était indéniable, la fée du logis était passée par là.
Le sol était impeccable, ainsi que les quelques meubles, les boiseries.
Elle le fit passer dans toute les pièces.
Il regarda sa maison revivre. Cela lui apportait du baume au coeur.
La tête dans les nuages.
Il murmura.
Merci Elizabeth...Merci.

Elle ne regardait pas cette pièce qu'elle avait appris à connaître.
Elle ne regardait que son visage, heureuse de le voir heureux.
Elle l'entraîna dans chaque pièce.
Entendant ses mots elle lui dit.
Merci à toi.
Sans toi ce serait le pont d'un navire que j'aurai fait reluire...

Rien que d'entendre parler de navigation il devint vert...
Il fit une grimace.
Yeurk !
Il baissa les yeux et la regarda.
Chaque jour je me dis que je ne pourrais pas être plus heureux..Mais chaque jour je me trompe...

Elle le vit changer de couleur.
Mon pauvre amour...
Elle se moquait, rien qu'un peu.
Elle planta son regard dans le sien.
J'ai appris à ne plus croire ce genre de choses car chaque jour tu me rends plus heureuse aussi.
Elle se planta devant lui sur la pointe des pieds.
J'ai bien mérité un baiser, non ?

Il passa un bras autour de ses hanches.
Une main dans ses cheveux.
Il l'embrassa avec amour et passion.
Je ne serai pas dans cet état...Tu aurais le droit à bien plus !
Il la relacha et la posa sur le sol.
Mais tu as fait un si beau travail que je ne voudrais pas salir ce lieu.

Elle profita de cette étreinte et de ce baiser comme d'un cadeau précieux.
Elle lui sourit.
Rassure-toi tu ne perds rien pour attendre !
Il la relâcha et une fois au sol elle ajouta.
Ah oui je t'interdis de salir...
Plaisanta-t-elle.
Mais je t'ordonne de me ramener maintenant que nous avons fini...
Elle avait un petit sourire malicieux.

Il sourit.
La fit passer sur son dos.
Oui vous devez être exténuée Mademoiselle MacFaden.
Un peu de repos ne serait pas de trop.
Il garda un sourire aux lèvres sachant très bien ce que cachait cette malice.
Il savait très bien qu'elle allait encore une fois protester !

Elle lui sourit et grimpa sur son dos.
Exténuée Monsieur ?
Je n'aurai pas dit ça mais si tu me portes je suis preneuse !
Elle eut un petit sourire en coin.

Il lui sourit.
Bien chef ! Oui chef !
Il l'installa confortablement sur son dos et ils rentrèrent ensemble.

Elle sourit.
Elle aimait le voir rire.
Alors en route !
Ils partirent tous deux en direction du Chardon Écarlate.

Il arriva sur ses terres avec un petit groupe d'homme. Il avait très vite réalisé en nettoyant les lieux qu'il ne pourrait pas le faire tout seul.
Passant au village et à la taverne il trouva très facilement des hommes prêts à l'aider.
Au nom du clan, de sa famille, de son nom et de lui même. Jamie n'aimait pas vraiment la charité mais il s'était heurté à un groupe d'highlander bien plus buté et têtu que lui.

Arrivé sur les lieux il expliqua ce qui restait encore à faire. Ayant peur de les effrayer par la montagne de travail à faire, Jamie leurs avait proposés de l'aider simplement avec le toit qu'il ne pouvait absolument pas faire seul. Encore une fois...Ce fut un échec.

Ils se divisèrent tous en petits groupes, pour s'occuper de tel ou tel endroit de la maison, de la toiture. Jamie admiratif et reconnaissant devant ses gens prit place à leur coté sur le toit.

Le travail fut long et laborieux, mais avança considérablement. Avant la fin de la journée la toiture était pratiquement terminée, les multiples failles dans les murs comblés.
Il était content du travail effectué. Il allait pouvoir enfin offrir un toit à sa femme.

Quand tout fut fini, il invita tous les hommes à partager une voir deux bouteilles de whisky et de se restaurer à la taverne. Il resta néanmoins sur les lieux car il n'avait pas tout fini. Il indiqua aux hommes de dire au tavernier qu'ils venaient de sa part et qu'il réglerait la note le soir même.

Une fois seul, il alla se poser derrière le manoir avec les instruments et les matériaux qu'il avait besoin.
Il se mit à l'ouvrage.
Cela lui prit une petit moment mais le résultat était celui escompté.

Il avait appris que Lizzie avait fait des commandes pour leur demeure, il avait donc demandé que tout lui soit livré dans la journée. Ce qui fut fait. Il avait donc pu avec l'aide des livreurs aménager correctement les lieux. Tout en gardant l'esprit de sa famille mais en imposant aussi celui de sa nouvelle famille.
Il était assez heureux du résultat.

Pensant aussi à l'entretien du chateau, il était allé voir les familles qui travaillaient et séjournaient sur ses terres. Il put ainsi offrit du travail à quelques jeunes filles qui aiderait Lizzie au maintient de la maison. Au moins le temps de la grosses et surement des premiers moi. Le manoir était grand et vaste, il fallait l'entretenir et une personne ne suffirait pas. De plus cela permettait aux jeunes filles et à certains jeunes hommes de prendre de l'expérience tout en étant payés et respectés.

Il avait aussi retrouvé une des intendantes qui travaillait à l'époque où il y demeurait encore, il lui proposa la même place qu'elle accepta sans aucune hésitation. Travailler pour un Laird n'était pas donné à tout le monde et surtout était une place de privilèges. Il lui laissa quelques instructions et notamment celle de garder la maison chaude pour l'arrivée de sa femme.

Puis il repartit fier de ce qu'il avait entreprit.

Il n'avait pas très très bien calculer son coup...
Mais il n'avait pas laché prise du voyage, c'était important pour lui que sa femme passe le seuil de sa demeure dans ses bras.

La maison était éclairée, la cheminée fumait, un odeur de pain se dégageait. La maison était vivante et fin prête. Les aides à tourner pour que tout soit en ordre quand les propriétaires arriveraient.

Jamie se mit devant la porte d'entrée, et tout en l'ouvrant, il chuchota à Elizabeth.
Bienvenue chez toi mon amour.

Elle l'avait vu lutter, elle savait qu'elle n'était plus un poids plume ces derniers temps.
Elle sourit et son sourire se fît angélique quand elle vit leur demeure finit et sentant le feu et respirant la douceur de vivre.
Ses yeux se voilèrent de larmes de pur bonheur en voyant tout cela.
Merci mon ange. Tu as fait tout ça pour nous...
Merci...

Il plongea son regard dans le sien.
Non Elizabeth...Je l'ai fait avant tout pour toi.
Il l'embrassa sur le front.
Tu es ma précieux, et ma précieuse se doit être installé confortablement.
Il passa une main dans ses cheveux et la regarda encore un moment.
L'ayant posé à terre. Il lui prit la main et la conduisit lentement au premier étage.
Il ouvrit la porte, prit une bougie et alluma la pièce. Ils étaient maintenant dans une chambre d'enfant. Il la fit avancé jusqu'au berceau.

Et ça, je l'ai fait pour notre enfants..

Elle avait les larmes aux yeux et elle lui sourit.
Merci mon ange.
Tu es le meilleur mari dont une femme puisse rêver...
Il la reposa à terre et la conduisit au premier étage.
Là elle vit la chambre d'enfant et le berceau.
Elle ne put retenir une larme de joie puis prit la main de Jamie et la plaça sur son ventre.
Si tu l'as fait pour notre enfant alors...
Il va te falloir en faire d'autres, enfin au moins un autre de ça je suis sûre...
Elle leva ses yeux sur lui.

Il effaça avec douceur la larme qui coulait sur la joue de la jeune femme.
Sa main vint se placer sur le ventre arrondit. Il sentit les mouvements du bébé...Non des bébés...
Grand Dieu !
Il écarquilla les yeux. Tellement surpris de la nouvelle.
Lizzie ??? Tu ... veux...Tu veux dire...Que ...Enfin...
Il ferma la bouche un instant. Plus aucune expression sur le visage.

Puis un immense sourire se dessina sur ses lèvres. Il la reprit dans ses bras et la fit tournée. Mais s'arrêta vite.
Je suis désolé ! Je suis désolé!
Il plongea son regard bleu dans ses yeux.
Mon Amour j'en ferai une centaine si tu me le demandais.

Elle le regarda faire, un doux sourire aux lèvres, jamais il n'était si beau et attendrissant que dans ces moments où toutes les émotions possibles passaient sur son visage.
Elle l'aimait tellement.

Elle fit résonner dans la chambre son rire cristallin, celui qu'il aimait tant.
Puis posa sa main sur sa joue quand il la reposa à terre.
Ne t'excuse pas mon cœur...
Je ne suis pas en sucre.
Elle plongea à son tour son regard d'océan dans le sien.
Je ne pense pas qu'il m'en faille tant...
J'espère arrêter de grossir...
Elle lui fit un clin d'œil.
Et bien disons que pour cette fois un voire deux me suffiraient...
Elle l'embrassa passionnément.

Il la regarda, perdu dans cet océan sans fin.
Un doux sourire aux lèvres.
Jamie n'avait pas les traits d'un enfants, loin de là, mais à cet instant il en était un. Captivé par la beauté qu'il avait sous les yeux, par le don qu'on lui offrait.

Il resta néanmoins bouche bée. Sa main sur le vendre de sa femme.
Après avoir repris un peu ses esprits.
Tu...Tu veux dire...Qu'il y en a peut être ...Trois ??????

Elle ne pouvait détacher ses yeux de lui.
Il la fascinait.
Je veux dire que soit ils sont deux mais aussi costauds que leur père soit oui ils sont peut-être trois...
Un des petits donna un coup et Jamie sursauta.
En tous cas ils sont en pleine forme !
Elle prit son autre main et y déposa un baiser.
Merci pour ce merveilleux cadeau que tu m'as fait...