Le Domaine Fraser

Il sourit en sentant les petits êtres bouger.
Il ne sursautait plus maintenant.
Il admirait ce cadeau du ciel.
Ne cris pas trop victoire...
S'ils tiennent des Fraser...Tu vas nous maudire un jour ou l'autre...
Il sourit et lui rendit son baiser.
Le partage des taches. J'aime !
Il la prit doucement contre lui.

Heureuse de voir que tu partages mon avis.
Elle lui offrit son plus beau sourire.
Puis reprit.
Jamais je ne maudirai toi ou ta famille.
S'ils tiennent de vous alors je louerai les Cieux pour cela... Toujours !
Les petits ne cessaient de donner des coups, comme s'ils voulaient déjà jouer ensemble.

Il leva les yeux au ciel.
Tu es encore plus inconsciente que tu ne l'étais quand je t'ai rencontré...
Il l'embrassa avec amour.
Je ne sais pas de qui ils tiennent. Mais...j'aimerai qu'ils fassent un peu plus attention à leur maman.
Je ne vais pas pouvoir fait tout tout seul. Ils doivent aussi te préserver.
Il embrassa le ventre de son épouse.

Elle sourit en sentant ses lèvres sur son ventre, étrangement ce contact apaisa de suite les petits.
Elle soupira en souriant.
Décidément tu sais déjà y faire avec eux...
Elle l'embrassa et posa sa tête sur son torse.
Ils t'obéissent déjà tu vois...
Je suis certaine qu'ils sauront prendre soin de leur mère tout comme leur père.
Elle laissa échapper un bâillement.

Il la blottit contre lui.
Je ne vais pas leur laisser le choix à ces petits monstres.
Tu es leur mère, c'est incontestable mais tu es aussi ma femme. Chacun sa part.
Et je vais faire une gros effort pour te partager...
Il rigola.
Puis il la sentit bailler.
Reposes toi mon amour, je veillerai sur toi cette nuit.

Cette nuit comme toutes les autres...
Elle se blottie contre lui et posa une main sur son ventre comme un ancien réflexe.
Moi aussi j'apprendrai à te partager avec eux...
Enfin j'essaierai.
Elle eut un petit rire avant de caler sa respiration sur la sienne et se laisser aller dans les bras de Morphée.
Que ferai-je sans toi mon mari, mon ami, mon amant, ma vie...

Il sourit en l'entendant .Il la laissa s'endormir avant de répondre...
Et moi donc...
Il vit sa respiration ralentir doucement, confirmant son sommeil.
Il déposa un baiser sur son ventre puis sur son front et s'autorisa à dormir à son tour.

Lizzie s'éveille un sourire aux lèvres malgré les coups des petits monstres dans son ventre.
Elle arrivait bientôt à son terme et ne savait toujours pas combien elle allait mettre de petit Fraser au monde...
Cela l'effrayait quelque peu mais heureusement elle savait que son époux serait toujours là pour elle et pour leur nouvelle famille et cela la rassurait plus que tout.
Elle roula sur le bord du lit pour aller à la salle d'eau se rafraîchir.
Elle revint vêtue de sa robe bleue qu'elle aimait tant, elle alla s'assoir devant la coiffeuse après avoir embrasser son mari et commença à brosser ses longs cheveux de feu.

Il sentit le lit se soulever quand sa femme sortie du lit.
Un sourire au coin des lèvres se dessina.
Il la regarde se mouver dans la chambre sans un mot.
Puis une fois assise devant sa coiffeuse, il se leva et se dirigea vers elle.
Plaçant ses mains sur ses épaules, il embrassa le haut de sa tête.
Bonjour Madame Fraser.

Elle frissonna en le sentant près d'elle.
Bonjour Monsieur Fraser.
Comment se porte mon époux ce soir ?
Elle ferma les yeux un instant savourant le bonheur sans tâche qu'était sa vie avec lui depuis qu'il était rentrés chez lui.

Il sourit et fit glisser ses mains le long de ses épaules.
Sachez Madame que dès qu'il porte le regard sur l'être qui est pour lui le plus précieux, il ne peut que bien allez.
Et comment va cet être précieux ce soir ?
Il la regarda dans le miroir.

Elle resta les yeux fermés.
A ton contact mon ange je ne peux qu'être heureuse.
Et je vais bien malgré le combat assidu que se mènent nos charmants bambins...
Elle posa sa main sur son ventre.

Il lui massa avec douceur les épaules.
Puis fit une petite moue.
Je les trouve bien agités...
Il se mit à genoux et posa une main sur le ventre de sa femme.
Que vous ai-je déjà demander...Prenez soin de votre maman là où je ne peux pas...Je compte sur vous.

Les petits semblaient, comme toujours, se calmer au contact de leur père ou en entendant sa voix, Lizzie n'arrivait pas à le décrire mais elle le sentait.
Elle soupira.
Qu'est-ce que je ferai sans toi ?
Elle posa une main sur sa joue, le voyant quelque peu inquiet.
C'est normal qu'ils soient agités mon cher, ce sont des Fraser. Dois-je te le rappeler ?

Il s'aperçut que le visage de sa femme se détendit quelque peu.
Il fit une petite moue.
Tu ne serais pas dans cet état...A serrer des dents et souffrir quand ces petits monstre décident de jouer à cache-cache dans ton ventre...
Puis il l'embrassa.
Et la première leçon qu'un Fraser doit apprendre...Et celle de la famille...Il faut prendre soin des siens. Et surtout de sa mère...Et par la même occasion de ma femme.

Elle mit aussi genou à terre et fît face à son mari, les mains sur ses joues.
James Alexander McKenzie Fraser, je t'interdis de dire de telles choses.
Ces petits monstres sont une part de toi et de moi et ils peuvent jouer comme bon leurs semble.
Est-ce clair ?
Je suis fière, honorée et heureuse de porter en moi le fruit de notre amour.
Jamais je ne permettrai à quiconque, même pas toi, de venir mettre en doute ceci.
Elle essaya de se grandir en mettant ses pieds sous ses fesses et déposa tant bien que mal un baiser dans le cou de son homme.
Et ils apprendront tout ce qu'ils auront à apprendre de leurs parents.
Ce seront de bons petits.
Je n'ai aucun doute là-dessus.

Il resta un long moment bouche bée avant de comprendre qu'il venait de se faire réprimander.
Il resta quelques instants dubitatif ne sachant pas s'il fallait rire ou s'énerver...
Il prit la décision de rester très calme et avec un regard malicieux il s'expliqua.
Je pensais que les sauts d'humeur m'avaient épargné...
Bien..Jeune demoiselle mon épouse ... Ces simples mots étaient là pour dire que sans moi tu t'en sortirais certainement très bien car tu es quelqu'un de fort...
Je m'étonne de devoir te prouver que ce que tu fais est pour moi le plus merveilleux des présents. Et je préfèrerais être battus jusqu'au sang que ne pas connaitre ce bonheur.
Que tous les jours je te remercie pour ce cadeau, cette force et ce courage...
Il déposa un baiser sur son front, soupira en souriant.
Alors si tu veux bien...
Il plaça ses mains sur ses épaules et l'aida à se relever et la rassit sur le tabouret.
Arrêtez tes acrobaties...Nos enfants t'en font voir déjà bien assez. Ne les encourage pas ma Rousse.
Il sourit avec tendresse, et s'imagina au coté de sa femme courant après leurs petits monstres.

Elle fit une petite moue et décida finalement de sourire, elle ne pouvait pas faire autrement face à lui de toute façon. Il avait le don de la désarmer totalement.
Ce n'était pas une saute d'humeur mon cher époux mais sache que telle la louve je défendrai toujours mes petits qu'ils soient sages ou pas, qu'ils m'en fassent voir ou pas.
Et bien sachez, Monsieur mon mari, que moi je suis même incapable de m'imaginer sans toi...
Et tu n'as rien à me prouver, je n'en ai nul besoin? Tu es là et c'est tout ce qui compte pour moi.
Le reste m'importe peu mais je tiens à être digne du merveilleux présent que tu m'as fait il y a de cela quelques mois...
Elle sourit sous son baiser, se laissant relever sans mot dire.
Sachez Monsieur Fraser que mes enfants ont toujours raison !
Il est donc bien normal que toujours je les encourage...
Elle tira la langue.
Elle vit son sourire et ne put s'empêcher d'en faire autant. Si leurs enfants lui ressemblaient ils seraient sans aucun doute les plus merveilleux enfants que la terre aient jamais portée.

Il sourit à son tour en la voyant si lumineuse.
J'ai toujours dit que tu étais une louve...Et tu me le prouve encore ce soir. Je sais que nos enfants sont en sécurité avec une mère tel que toi.
Il me plait d'entendre que tu ne puisses t'imaginer sans moi car il en est de même pour moi.
Arrêtes de réfléchir, tu es certainement la plus digne des femme en ce monde n'en doute pas. Tu es digne d'eux. Et c'est à nous, homme de cette demeure d'être digne de toi mon amour. Je ne doute pas que nos fils le seront, car ils ne peuvent que l'être.
Il leva les yeux au ciel.
Un jour...Crois moi..Tu t'en mordras les doigts !
Puis il éclata de rire.

Elle éclata de rire avec lui.
Qui sait lequel de nous se mordra le plus les doigts ?
On ne sait jamais après tout, si je te faisais des filles...
Elle partit de son rire cristallin.
Quoi qu'il arrive je sais que ce sera merveilleux...
Et je sais que je t'aime Jamie et c'est tout ce qui compte pour moi.

Il réfléchit à la question...
Un sourire aux lèvres.
Les filles n'ont pas les mêmes goûts..
Ce que je veux dire...c'est qu'avec des filles tu seras sur de ne pas te retrouver submergée de vêtements imbibés de boue ou tout autres liquides gluants et empestant...Ca c'est une affaire d'homme...Prendre un bain...Dans la boue.
Puis il rigola avec elle, avant de se caler tout contre elle.
Et je t'aime aussi Elizabeth Fraser...Pour le meilleur...Et uniquement le meilleur...Car il ne peut y avoir de pire à tes cotés.

Elle profita de sa chaleur et se blottit contre lui.
Qui sait de quoi seraient capables des petites furies Fraser ?
Elle ferma les yeux un instant et respira à fond, les petits étaient calmes et ne bougeaient presque plus.
Pas de pire à mes côtés...
Je l'espère de tout mon cœur...
Les Dieux sont témoins que nous en avons vécu déjà bien assez.
Rien qu'à l'idée elle frissonna.

Il pensa à la seule petite furie Fraser qu'il connaissait. Il grimaça se rappelant les folies que sa soeur avait pu faire pour faire accepter à son père comme à lui qu'elle n'était pas une poupée de porcelaine.
Que Dieu nous en préserve...
Puis il rigola.
Il l'entoura de ses bras et la berça en silence.
Puis resserra son étreinte en la sentant frissonner.
Nous sommes en sécurité pour le moment. Rien ne peut nous arriver. Tu es sur tes terres, tu es protégée par ton nom, tu es maintenant écossaise.

Elle sentit sa chaleur l'envahir et la rassurer.
Oui nous sommes en sécurité... Pour le moment...
Elle se retourna et plongea ses yeux d'océan dans les siens.
Mais oui je suis chez moi, sur mes terres et je suis fière d'être écossaise et de porter ton nom. je l'ai fait mien et le défendrai coûte que coûte...
Un long silence passa.
Ne m'écoute pas.
Ce doit être des peurs sans fondement de femme enceinte mais quelque chose me dit que tout ceci est bien trop beau pour durer...

Il la regarda avec sérieux.
Erreur Lizzie, je vous défendrais...Et il n'y a pas de négociation possible.
Il est de mon devoir de vous défendre si danger il y a.
Tu as le devoir de protéger nos enfants. Car ils sont le résultat de notre amour. De ce sentiment inconditionnel que j'éprouve pour toi.
Nous ne sommes plus deux...

Il l'embrassa avec tendresse.
Mais rassures toi mon amour...Je ferai tout pour que ces beaux jours soient éternels.

Elle caressa doucement ses cheveux.
Je n'ai aucun doute sur le fait que tu nous défendras toujours mais jamais je ne laisserai quoique se soit t'arriver non plus.
Jamais je ne pourrai vivre sans toi.
Elle laissa glisser une larme qu'elle dissimula à temps pour qu'il ne la voit pas.
Je sais qu'il est de mon devoir de protéger le fruit de notre amour et je le ferai coûte que coûte.
Coûte que coûte.
Je te le promets.

Elle lui rendit son baiser avec toute la tendresse dont elle était capable, lui transmettant par ce geste toute la force de son amour.
Et je crois en toi James Fraser, je suis sûre que tu feras tout pour ça.
Et j'en ferai autant tu as ma parole...