Le Domaine Fraser

Elle s'était laissée entraînée dans le noir, lui faisant une confiance aveugle.
Puis son regard se porta sur le tableau qu'il lui montrait.
Elle observa tous les visages un par un puis passa ses doigts sur Kahlan et lui.
Vous sembliez heureux. Vous êtes tellement mignons.
Elle hésita un instant mais voulait répondre à sa dernière phrase.
Tu sais...uhm... Je ne dessine ni ne peints aussi bien que le faisait Charlotte mais si tu en as envie je serai heureuse d'essayer de faire un tableau de notre famille quand elle sera au complet...
Elle avait baissé les yeux, un peu embarrassée de ce qu'elle venait de dire.

Il fit une petite moue boudeuse.
Lizzie...Je parle de Notre famille...A toi et à moi. Donc nécessairement je te veux sur ces portrait....
Loin de moi l'idée de minimiser ton talent d'artiste...Que tu avais garder secret soit dit en passant... Mais je Nous veux. Ensemble.
Est ce plus clair?

Elle rit franchement.
Ce n'est pas ce que je disais mon ange...
Elle reprit contenance.
Je disais que j'aimerai nous peindre nous et aussi ta sœur et Alex et...
Nos enfants par exemple ?

Il l'embrassa sur le nez.
Je serai ravis de voir tes oeuvres Mon Amour
Son regard se perdit dans les profondeurs du Loch.
Il murmura.
Nos enfants...

Elle sourit.
Peut-être qu'un jour j'en referai pour toi.
Puis elle suivit son regard, cherchant à connaître ses pensées.
Enfin. Peut-être n'en veux-tu pas ? Je ne t'oblige à rien.
T'aimer me suffit amplement.

Il reprit ses esprits et la contempla avec amour.
Je n'en veux pas...d'enfants? Tu rigoles?
Je ne veux pas n'importe quels enfants...Je veux les tiens. Les nôtres Lizzie.
Je suis désolée si tu as douté de cela.
C'est que...Je n'ai jamais pensé à en avoir. Vu ma situation, je ne suis pas les meilleurs des parti comme je te l'ai expliqué.
Mais j'ai toujours voulu fondé une famille avec celle que j'aimerai.
Et tu feras une si belle mère. Je ne peux pas te priver de cela. Et je ne veux pas.
Je veux avec des enfants avec toi Elizabeth. Sans aucun doute.

Elle aspirait ses paroles comme elle respirait son air.
Je n'ai jamais douté de ton envie d'en faire avec moi mon amour.
J'ai douté du fait que tu en veuilles simplement, avec la situation et ce qui se passe, j'aurai pu comprendre.
Une si belle mère ? Tu crois ?
Elle l'embrassa.
Tu es le meilleur des hommes et ça fait de toi le meilleur des partis James. Jamais je n'aurai voulu d'un autre homme pour faire des enfants. Tu seras un père comme il existe peu et nos enfants auront de la chance de t'avoir.

Il leva les yeux au ciel en entendant ses interrogations.
Tu as vécu bien trop longtemps homme mon Ange... Il va falloir que je te convainque de ta splendeur. Tans intérieur qu'extérieur.
Tu es la plus douce des femme. Alors crois moi...Tu seras une merveilleuse mère.

Il lui rendit son baiser.
Le fait est qu'on ne contrôle pas les grossesse. A part peut être avec les herbes. Mais tu es mieux placée que moi pour en parler. Et si je me souviens bien de ses derniers mois...Nous avons déjà bien mis la main à la pâte. Dois là aussi te faire un rappel?

Elle sourit à sa remarque, c'est vrai qu'elle était restée homme de longues année... De trop longues années.

Elle lui fît son plus beau sourire.
Lui seul savait lui rendre le sourire avec de simples mots.
Puis son sourire se fît défiant.
Ces derniers mois...
Mhm Désolée Monsieur Fraser mais je crois que je ne me souviens pas.

Il la lacha instantanément faisant mine d'être choqué.
Vraiment?!
Et bien...peut être qu'il vous faudrait meilleur compagnon Jeune Dame...
Un qui puisse vous combler..Sans que cela ne s'oublie...

Elle fît mine de réfléchir.
Et bien figurez-vous Monsieur que je me suis "habituée" à vous et que je n'ai nulle envie d'en changer mais peut-être devriez-vous faire plus d'effort ?
Elle lui tira la langue avant de lui sauter au cou.
Comment se pourrait-il qu'il existe meilleur compagnon et amant ? On dirait que tu as été créé pour moi.
Je me souviens de chaque minute, de chaque seconde passée avec toi !
Et jamais je ne les oublierai.

Il explosa de rire quand elle lui sauta au cou.
Me voilà indubitablement rassurer!
Il l'embrassa avec beaucoup de fougue.
Puis lui fit un clin d'oeil.
Pour que tu sois certaine de ce que tu avances...

Elle lui sourit.
N'est-ce pas le rôle d'une future femme de rassurer?
Tu sais je prends mon rôle très au sérieux...
Elle l'embrassa passionnément et répondant à son clin d'œil.
Tu sais on dit aussi qu'une femme doit satisfaire son mari...

Il secoua la tête et prit un air un peu plus sérieux.
Non Elizabeth...Chez moi...avec moi...Une femme peut..si elle en a envie satisfaire son mari. En aucun cas je ne forcerai ma femme à faire quoique se soit.
Puis il l'embrassa.
Je t'aime plus que tout Lizzie.

Elle lui fît ce sourire qu'il aimait tant.
Mais je vous obéirai et me forcerai mon Seigneur et Maître...
Puis elle éclata de rire.
Jamais personne, mari ou pas ne me forcera à faire ce que je ne désire pas ardemment faire. Et j'aime faire l'amour avec toi, j'aime être avec toi et j'aime te faire plaisir...

Mais surtout James, je t'aime plus que ma vie.

Quand il entendit ses premiers mots, d'un ton grave.
Lizzie...
Mais s'arrêta avant de continuer en la voyant ainsi sourire.
Il lui retourna son sourire et l'embrassa.
Il fit le tour de la maison du regard.
Nous n'allons pas pouvoir dormir ici. Pas pour le moment Lizzie. C'est trop dangereux. Je dois voir en plein jour ce qu'il en retourne.
Rentrons à la Taverne. Je pense que cela est plus sage.

Elle avait aperçu "le regard sérieux de Jamie Fraser" et n'en riait que plus.
Puis elle vit ses yeux et son visage rire aussi.
Elle l'embrassa et lui prit la main.
Rentrons dans notre chambre oui.
Je t'aime mais je refuse de dormir sur ce sol...
Elle lui fît un clin d'œil.

Il rigola.
Puis...posa une main sur ce si plaisant postérieur...
Oui...je n'aimerais pas devoir enlever toutes tes échardes...Un si beau fessier...
Il la prit par la main, avec l'intention de sortir de la maison.

Elle tapota sur sa main faisant mine d'être offusquée.
Monsieur Fraser, surveillez vos mains je vous prie.
Même si j'ai de belles fesses...
Elle éclata de son rire cristallin.

Elle arriva après une longue marche près de ses terres.
Elle resta tout d'abord à une certaine distance du chateau.
Il était sans vie. Cela lui brisa le coeur.
Il y avait eut tellement de sourire sur cette partielle écossaise...

Elle avança pas à pas. Ses mains caressant les herbes déjà haute.
Plu près elle vit ce que lui avait décrit Elizabeth.
Une partie de sa maison avait brûlé. La toiture allait s'effondrer.
Elle était résolu à ne pas y mettre les pieds.
Elle ne le pouvait toujours pas.

Elle contourna alors la demeure s'éloignant du lac, et allant coté forêt.
Elle savait très bien où était les sépultures de ses parents. Elle les avait creusées avec son frère avant de fuir.
Elle s'y rendit.

Il y avait beaucoup de poussière et de terres sur les stèles.
Elle s'agenouilla et les dépoussiéra toutes les trois.
Mère ...Père...je suis rentrée...
Son regard se brouilla. Elle resta là.
Perdue dans ses pensées.

Après un long moment de réflexion, elle se leva.
Elle était mal à l'aise ici.
Encore...
Elle remit sa capuche sur la tête et souffla.
Je reviendrais...

Arrivant vers le domaine Fraser, elle souffla un bon coup.
Allez ! Courage !
Il faut bien commencer quelque part...
Elle s'attela à dépoussiérer tout l'intérieur...
Une fois le travail fini, elle s'attaqua au désherbage du jardin et des alentours.

(Ewan Rose arriva un peu essoufflée au domaine Fraser) ... hhh...hhh...hhh... (en apercevant Lizzie elle lui fit de grand signe de la main)

Elle se releva enlevant de sa manche la transpiration sur son front.
Elle fît aussi de grands signes à Rosie.
Bonjour !

Bonjour!!! (en arrivant vers elle et en rougissant) tu es toute seule? Je ne te dérange pas?

Elle l'observait, elle était toute rouge.
Lui tendit un seau d'eau pour qu'elle boive un peu.
Bien sûr que non, voyons.
Je fais quelques travaux...
Oui je suis toute seule
Bois un peu.

merci! (elle bue quelques gorgées) tu aurais du me dire... je serais venue t'aider! ^^... en fait je suis passée pour te donner ca! ... (elle lui tendit une panier dans lequel reposait une tarte au pomme et une petite pochette en cuire contenant un bijou pour les cheveux. Plier le fer était quelque chose qu'elle savait faire, et les bijoux la fascinait)
Ce n'est pas grand chose ... (balbutia t elle) c'est pour ton anniversaire...