Chambre de Kahlan & Alexander

Il la prit dans ses bras et reserra son étreinte.
Caressant sa longue chevelure il déposa un baiser sur son front.
Je sais que tout se passera bien.
Ne t'en fais pas.
Je te protègerai toujours Hellen, que se soit ici ou ailleurs.
Je t'aime.
Il ferma les yeux en profitant de ce moment rien qu'à eux.

Elle le regarda s'endormir, heureuse que son coeur se soit apaisé.
Elle ferma à son tour les yeux, le sourire aux lèvres.
Se sentant enfin entière.

Se réveille après une bonne nuit de sommeil.
Le voyage les avait exténués et ils avaient vraiment eu besoin de dormir dans un vrai lit.
Elle se leva et enfila son pantalon et sa chemise.
Elle avait l'habitude de s'habiller ainsi, pourquoi se changer.
Elle embrassa sur le nez Alexander et sortit.
Elle avait besoin de voir son pays, ses terres.

Se réveillant en sursaut il se leva et s'habilla en toute hâte.
Décidément elle ne perdra jamais cette fichue habitude...
Il sortit chercher Kahlan.

Il entra dans la chambre, Kahlan toujours sur son dos.
Puis la voyant toujours sourire apparemment satisfaite il la déposa sur le lit.
Pris le temps d'enlever ses chaussures et sa chemise puis se plaça près d'elle sur le lit.
Et bien... Qu'il est dommage que tu sois tellement exténuée mon amour.
Je vais dans ce cas devoir te laisser te reposer.
Il ferma les yeux.

Me laisser...Mais bien sur...
Elle se leva, se mettant debout sur son lit.
Elle défit doucement les boutons de sa chemise. Roulant des hanches langoureusement.

Je me demande si ce n'est pas toi qui est épuisé tout compte fait
Elle se tourna et fit tomber sa chemise...Mit le menton sur son épaule
Je vais peut être te laisser la place pour dormir...

Moi ? Epuisé ?
Je vais te montrer si je suis épuisé...
Devant tant de beauté et de provocation il ne mît pas longtemps à l'attraper et à la mettre sous lui, la dévirant de baisers.
Passant ses mains sur son corps déjà à moitié nu. Il descendit le long de sa poitrine et de son buste embrassant chaque centimètre qui le séparait de son but pour finir par enlever son pantalon et à embrasser son paradis.
Il l'emmena rien qu'avec sa langue et ses caresses à la limite d'elle-même puis s'arrêta.
Tu rends les armes mon amour ?

Il avait des doigts magiques...Un bouche aussi soit dis en passant!
Elle poussa un gémissement presque immédiatement.
Tu serais officier je te dirai...Arrêtez moi!
Puis elle rigola et d'un mouvement rapide elle se mit au dessus de lui.
Elle entreprit à son tour de lui faire une gâterie l'emmenant à son tour à l'extase.
Une dernière volonté?

Oui... Toi !
La voyant tellement en forme il la prit sans préambule, profitant de chaque partie de son corps.
Patientant, ralentissant afin de ne pas la mener trop vite à l'extase. Il faisait un lent va et vient entre les reins cambrés de sa future femme.

Elle l'accompagna d'un mouvement de reins ses va et vient.
L'embrassa encore et encore.
Oui moi...Et je suis tout à toi

Il va me falloir... vérifier ça...
Son va et vient se fît plus insistant et plus puissant, cherchant les limites de sa compagne. Il voyait quelques fines gouttes de sueurs perler sur son front et cela n'eut pour effet que de décupler ses ardeurs. Il se fondait au plus profond d'elle ne lui laissant aucun répit.

Le plaisir qu'il lui apportait était tel qu'elle poussa encore un gémissement.
Tu vas me rendre folle
Elle se colla contre lui.
Ses mains dans son dos, elle le griffa.
Elle le garda contre elle en demandant encore et encore..

Il émit un grondement rauque sous les ongles de sa future femme et céda très facilement à sa demande.
Redoublant de force et d'ardeur, il l'avait acculée à la tête de lit, bloquant ainsi ses reins et lui permettant d'aller en elle comme jamais il ne l'avait fait.

Elle sentait son besoin et son envie.
Mais il commencait à lui faire mal. D'un coté elle aimait ça...mais d'un autre elle perdait tout ses moyens. Ce n'était pas de la peur, bien sur que non.
Mais à ce moment là elle sentit toute la force du jeune homme. Une larme perla, pas qu'elle voulait qu'il s'arrête mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Elle ne put retenir tout en se cambrant :
Alexander!

Il l'accompagna jusqu'à l'extase mais s'arrêta net voyant sa larme.
Qu'est-ce qui se passe ?

Elle était à bout de souffle.
Et reprenait un peu de contenance. Il lui avait fait mal. Mais elle ne voulait pas lui dire. Elle avait sentit son besoin, et elle savait qu'elle ne pouvait pas l'arrêter en plein milieu.
Elle se blottit avec tendresse contre lui.
Rien. Ne t'inquiète pas.

Il passa sa main sur sa joue.
Ne me mens pas Hellen.
Je t'ai blessée ?

Elle ferma les yeux dans il passa sa main sur son visage.
Et murmura simplement :
Peut être que je suis un peu plus fragile que je ne le pensais...Je suis désolée.

Ne t'en excuse jamais ma fleur.
Je ferai plus attention à l'avenir et tâcherai de te préserver.
Il la serra contre lui.
Chacun a ses limites mon amour.
Et ta fragilité fait partie de toi.

D'un côté je suis heureux que ça soit ainsi que tu l'aies réalisé.
Il passa ses doigts sur ventre en douceur.

Elle ferma les yeux sous ses douces caresses.
Elle aimait cette double facette de sa personnalité.
Elle plongea une main dans ses cheveux et gratouilla au niveau de sa nuque.
Rêve pas trop...je ne resterai jamais docilement à la maison

Il reprit tout son sérieux.
Ce n'est pas ce que je te demande Hellen.
Mais je suis heureux que tu te rendes compte par toi-même de tes limites.
Je sais que tu n'es pas femme à rester sans rien faire mais il te faudra aussi apprendre qu'avoir une famille ne permet pas autant de folies que lorsqu'on vit seul.
Si je te perdais, j'en mourrai.

Famille...Famille...on est tous les deux... Ca va je vais arriver à gérer ne t'inquiète pas. J'ai des limites, je le sais. Comme tu en as.
Et rassures toi. Tu ne me perdras pas. Jamais !
Souris moi je t'en pris
Elle lui caressait les cheveux.

Il ne souriait pas.
Deux c'est déjà beaucoup à gérer... Et puis qui sait quand arrivera notre premier enfant. Je ne supporterai pas de te savoir aux quatre vents.
Si la vie t'enlevait à moi Hellen tu ne pourrai rien y faire et moi non plus : là sont mes limites.

Elle fronça les sourcils...Enfants...oui...Enfin...elle savait très bien que le mariage signifiait beaucoup de chose. Mais elle ne s'était jamais pensée mère.
Elle n'avait jamais envisager avoir un mari..et encore moins un enfant.
Elle murmura les yeux plantés au plafond
Maman...
Puis elle resserra son étreinte
N'est pas peur. Je suis là et en vie. Près de toi.

Il voyait les sentiments défiler sur son visage.
Mais il décida qu'elle avait eu assez d'émotions pour ce soir. Ils en reparleraient.
Elle ne sembla avoir particulièrement envie d'être mère ou avait-elle peur : il ne le savait pas encore.
Il la prit contre elle et la berça légèrement.
Repose maintenant ma fleur fragile.
Tu as besoin de repos.
Dors je veille sur toi.
Il se mit à fredoner tout doucement une vieille chanson anglaise que lui chantait sa nourrice quand il était petit. Il ne pouvait pas encore lui en chanter d'écossaise mais en faisant cela il s'ouvrait un petit peu plus à elle.

Elle grogrogna
Je sens que je vais en entendre parler longtemps de cette fragilité...
Elle ferma les yeux l'écoutant, la douceur de ses paroles lui fit chaud au coeur.
C'est très beau mon Amour
Elle se blottit contre lui, se calant sur sa respiration. Juste avant de s'endormir :
Je t'aime Alex