Le Domaine Levingston

Moi je veux qu'elle ait mes yeux... Mais qu'elle te ressemble trait pour trait mon amour.
Il la serra fort contre lui.

Elle fut surprise.
Elle inclina la tête sur le coté.
Cherchant son regard.
Tu ... tu veux une fille?

Il lui rendit son regard.
Bien sûr.
Une petite princesse qui te ressemblerait, caractère de feu en moins..
Dit-il en plaisantant.

Elle fit une petite moue.
Elle ne serait pas moi si elle n'était pas un minimum incontrôlable...
Et...Et si c'était un garçon? Tu serais déçu ?

Il la serra contre lui.
Jamais je ne serai déçu.
Mais deux Levingston ce serait sans doute plus dur pour toi à deux contre une...
Il rit en l'emmenant dans leur chambre.
Il se faisait tard.

Elle rigola.
Comme si deux Fraser ne seraient pas ingérable pour toi !
Elle le laissa l'emmener.

Elle arriva devant les portes du manoir des Campbell.
Il était immense...Et abandonné depuis maintenant plusieurs long mois.
Le travail allait être important. Mais elle ne se découragea pas pour autant.
Elle poussa les lourds battant de la porte.
Une odeur de renfermé embaumait tout l'espace..
La première chose qu'elle fit et de passer dans toutes les pièces, de bas en haut et ouvrit les fenêtres.
Elle laissa aussi la porte d'entrée entrouverte.
Il ne faisait pas bien chaud mais le ménage allait la réchauffer sans l'ombre d'un doute. Un porte claque...Normal.
Elle sursauta.
Cherches pas Simon je ne partirai pas !

Elle alla dans les cuisines et sortit, un seau, plusieurs balais, torchon et le savon qu'elle avait acheter.
Elle releva ses jupes, se demandant pourquoi elle n'avait pas penser à prendre son pantalon.
Elle les noua autour de sa taille. Personne n'était dans les parages, elle ne risquait donc pas grand chose de ce coté là.
Elle commença par secouer tous les tissus faisant ainsi tomber la poussière par terre. Elle entreprit de laver les meubles qui restaient.
Il y en avait peu, mais ce n'était pas si mal pour commencer.
Elle passa un coup de savon et d'eau sur tout ce qu'il y avait à nettoyer avant de prendre le balai et de faire sortir la poussière. Ce qui ne manqua pas de la faire éternuer une bonne centaine de fois.
Dans la cuisine elle alluma le poêle et fit bouillir de l'eau.
Elle put ainsi laver le sol accroupie par terre.
Une fois le rez de chaussée, et les escaliers finis, elle regarda son ouvrage et sourit.
Puis elle leva la tête...Remarquant que l'escalier en colimaçon n'avait pas vraiment de fin vu d'en bas.
Elle souffla.
Prenant toutes ses affaires, elle grimpa, et à chaque étage elle reprenait sa tache pour avancer au mieux les travaux.
Quand elle eut fini elle redescendit.
C'est à ce moment là qu'elle fut confronter au portrait de famille des Campbell. Elle les regarda, un à un avec nostalgie.
Elle venait de passer des heures à faire comme si cette endroit lui appartenant...Alors que les propriétaires ne le savaient même pas.
Elle murmura.
J'espère que vous ne m'en voulez pas..Ou que vous soyez...

Elle prit conscience que la maison était encore habiter par les âmes de ses anciens amis. Elle décida donc de prendre une chambre qui serait réservée aux affaires de la famille écossaise.
Elle fit à nouveau le tour de la maison, rassemblant ce qui pouvait être rassembler. Confinant ce petit trésor de souvenir dans une pièce.

Elle commençait a fatiguer.
Après avoir fermer la plus part des fenêtres, elle entra dans le salon immaculé, se blottissant dans le creux d'un canapé elle ne put empêcher ses paupières de se fermer.

Elle se réveilla complètement gelée.
Elle ferma les fenêtres et sortit de la demeure.

Ils entrèrent tous les deux dans le manoir.
Il la posa doucement à terre et la laissa visiter une nouvelle fois les lieux.
Il avait commander sans qu'elle le sache tous les meubles et le linge nécessaire à une douce vie dans cette maison.
Chaque pièce était meublée entièrement mélangeant leurs goûts respectifs.
Il la laissa monter à l'étage et faire le tour de chaque pièce, un sourire aux lèvres attendant son verdict.
Tout était enfin prêt.
Ils pouvaient enfin habiter leur domaine. Tout était prêt.
Il n'y avait qu'une seule pièce qu'elle ne put ouvir. Une pièce fermée à clé.
Mais elle put s'en donner à coeur joie dans tout le manoir, il n'avait rien oublié, même pas les rideaux et les linges de maison. Il y avait même dans l'armoire de leur chambre quelques nouvelles robes pour sa douce.
Il avait pensé à tout.
Il entendait ses petits pas dans toute la maisonnée. Un grand sourire accroché aux lèvres il la laissait faire.
J'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir pris les devants...
Tu aimes ?

Elle n'avait pas remis les pieds dans le demeure depuis qu'elle avait fait le grand nettoyage. Donc quand Alexander voulut la mener ici, elle fut tout d'abord surprise. Car il n'y avait pas grand chose à voir.
Enfin c'est ce qu'elle croyait.
Elle se laissa poser sur le sol et regarda les lieux. Tout était aménagé, dans un gout exquis.
Elle ouvrit grand la bouche. Ne sachant quoi dire.
Elle tourna ses yeux écarquillés vers Alexander :
Qu...Quand ?
Quand as tu eu le temps de faire tout ça ???

Elle n'attendit pas vraiment la réponse. Elle se faufila comme une enfant dans toutes les pièces pour s'approprier le lieu.
Elle sautillait, courait, grimpait les escaliers, ouvrait toutes les portes, toutes les armoires, fascinée par sa nouvelle demeure.
Puis elle se confronta à cette porte qui ne s'ouvrit pas. Elle fronça les sourcils et se promit de demander à Alexander.
Puis elle redescendit et fondit sur lui.
Lui sauta au cou, le faisant basculer sur les fesses.
Elle le couvrit de baiser.
Alors pour ton information...
Tu es l'homme le plus merveilleux du monde !

Il voyait son regard et n'en était que plus heureux.
Il la regardait faire.
Il eut un petit rire amusé en voyant qu'elle ouvrait la bouche mais ne disait rien. Cela avait vraiment l'air de lui faire plaisir. Et ça vlait tout l'or du monde à ses yeux.
Il lui fit un clin d'oeil comme toute réponse à sa première question.
Il la vit sautiller comme un petit lutin de pièce en pièce.
Puis il la vit bloquer sur cette porte et vit sa petite moue : il n'allait sans doute pas s'en tirer à si bon compte mais il s'en fichait.
Elle était heureuse et donc il était heureux. C'était aussi simple que ça.
Il essaya de la rattraper au vol mais elle avait pris trop d'élan. Il bascula les fesses à terre dans un éclat de rire. Elle le couvrit de baisers.
Elle était si belle.
On n'aurait dit une apparition divine. Elle ressemblait à un ange sous la lumière de la lune.
Il l'embrassa.
Je trouverai toujours du temps pour faire ton bonheur ma fleur.
Car c'est toi la femme la plus merveilleuse du monde Hellen.
Et tu mérites amplement tout ceci !
Tout ceci et plus encore !

Elle secoua la tête.
Tu es pas humain !
Jte jure !
Elle resta un moment sur lui et le regarda. Il était si beau avec ce sourire sans faille. Et il semblait heureux. Le voir des étoiles plein les yeux rendait cet homme comme irréel. Chaque jour elle remerciait les Dieux de lui avoir donnée la chance de croiser la route de cet homme.
Elle sourit.
Dis ... Il y a quoi derrière la porte fermée à clé ???

Elle le contempla...Encore et encore. Son coeur battait très fort.
Des papillons dans l'estomac...Euh...Un peu trop de papillon à son gout !
Elle écarquille les yeux sentant qu'elle allait encore être malade. Elle se leva en vitesse et se précipita dans une des salle de bain qu'elle avait repéré.
Elle grogna.

Il la regardait, si heureuse. Elle rayonnait.
Elle était si belle. Il aurait pu rester ds heures ainsi à la contempler. Qu'avait-il bien pu faire pour mériter une femme telle qu'elle ? Jamais il ne serait assez reconnaissant envers le destin de l'avoir mené jusqu'à elle.
Grâce à elle il vivait les plus beaux jours de sa vie tous les jours.
Il allait ouvrir la bouche pour répondre à sa question quand il la vit changer de couleur et écarquiller les yeux.
Il allait l'aider à se relever mais n'en eut pas le temps, il la vit partir dans une des salles de bain.
Il se leva à son tour et la rejoingnit.
Et là tu vas me dire que ce n'est rien ?

Elle s'essuya la bouche.
Puis rejoins la cuisine sans dire un mot.
Elle savait très bien qu'Alexander la suivait de près.
Elle prit un grand verre d'eau et le but.
Elle leva les yeux vers le jeune homme qui semblait plus inquiet qu'en colère.
Mh Mh...
D'accord j'irai voir le médecin...
Ne me regarde pas comme ça...C'est pas la première fois que je suis malade. Mais j'irai vois le médecin, comme ça il pourra te rassurer.
D'accord ?
Puis elle baissa les yeux un peu gênée.
Je suis désolée...
Tu voulais certainement que ça se passe mieux.
Mais sache, que ce que tu as fait ici est impressionnant et je ne serais jamais en mesure de te remercier assez pour cela.

Entendant qu'elle irait voir un médecin il sourit et la prit dans ses bras avec toutes les précautions du monde.
Tout ce que je veux c'est que tu ailles bien.
Cela merassureras de savoir que le médecin t'a vu en effet.
Je te remercie.
Puis il la vit baisser les yeux et écouta sa réponse.
Il prit son visage dans ses mains tout doucement et reprit avec une tendresse infinie dans les yeux.
Ne me demande pas aprdon pour cela. Tu ne le fais pas exprès.
Et ton bien être passe avant tout.
Rien ne pourrait se passer mieux. Tu aimes la maison et c'est tout ce qui m'importe. Tu entends ? Tout.
Et ne me remercies pas. C'est le rôle d'un futur époux que de veiller au bien être de la femme qu'il aime, non ? Et puis je n'ai fait ça que pour toi. Pour nous.

Elle le vit s'apaiser quand elle lui dit qu'elle irait voir le médecin.
Elle ferait tout pour le rassurer.
Je t'en prie...
Elle se blottit dans ses bras et embrassa son coeur.

Merci mon futur époux de me rendre si heureuse.
Merci d'être là pour moi.
Et je t'entends.
Alors rassures toi...Car tu veilles très bien sur moi.

Il la serra contre lui doucement, rassuré.
Sentant son baiser il sourit.
C'est toi ma belle fiancée qui me rend heureux.
Mais je suis heureux d'arriver à bien prendre soin de toi...
Il marqua un temps d'arrêt et reprit.
Maintenant que nous avons une maison.
Quee dirais-tu d'aller voir le Père MacNeil pour choisir la date de notre mariage ma belle future femme ?

Elle sourit de toutes ses dents.
Oui !
Il faudrait en effet y penser !
Elle glissa sa main dans la sienne. Le sourire aux lèvres.

Il prit sa main et l'emmena en direction de l'Eglise.
J'y pense ma douce.
Tous les jours.
Ne t'en fais pas...
Il glissa un baiser dans son cou a vant de sortir tous deux de la maison.

Elle arriva enfin dans sa demeure avec Alexander.
La maison était éteinte, et froide. Elle lacha la main de son fiancé, et alla sans attendre une seconde vers la cheminée.
Elle trouva du bois et de quoi allumer un feu.
Il fallait bien cela pour réchauffer une telle bâtisse.
Elle leva les yeux et regarda la grande pièce. Elle s'y sentait bien. Elle se sentait en paix.
Elle ferma les yeux, réalisant qu'elle était enfin chez elle. Elle ne put retenir un sourire.

Il la regarda faire.
Il avait laissé ce feu éteint volontairement afin qu'elle se sente tout de suite chez elle. Le reste de la maison était chaud et prêt pà l'accueillir. Il avait veillé à tout.
Il s'assit devant la cheminée et une fois le feu attisé il l'attira à lui et la fit s'assoir sur ses genoux.
Aimes-tu ta nouvelle demeure mon amour ?
Tu vas voir j'ai tellement de choses à te montrer.
Il l'embrassa et la berçant calmement, il profitait du crépitement des flammes et de la douce chaleur du feu sur leurs visages.

Elle s'installa contre lui.
La tête sur son torse.
Respirant son odeur, profitant de sa chaleur.
Elle entrelaça ses doigts avec les siens.
Comment ne pourrais-je pas l'aimer...
Elle te ressemble, tout en me ressemblant.
Elle est simplement parfaite...

Il la souleva de terre et l'emmena au premier, en profitant pour lui voler un baiser au passage un doux sourire aux lèvres.
Si cette salle te semble parfaite alors viens voir notre nouvelle chambre mon amour...
Il poussa une porte du bout de la botte et la déposa sur le lit.
J'ai créé cet endroit pour toi.
J'espère qu'il sera à ton goût.
Et j'espère que toi, moi et notre petite puce y seront heureux et bien...
Il s'écarta d'elle afin qu'elle puisse voir la chambre le mieux possible, guettant la moindre de ses réactions.

Elle ne put s'empêcher de rigoler en le voyant faire.
Elle aimait énormément ce petit coté sauvageon.
Elle ne put donc que le suivre dans leur nouvelle chambre. Elle resta stoïque pendant quelques secondes.
Elle posa ses mains sur son ventre, et fit le tour de la grande pièce.
Tout était là...et tout était parfait.
Elle se retourna pour graver en lui son regard émeraude.
Tant que tu seras avec nous...Nous serons...heureuse.
C'est simplement magnifique mon amour...

Il resplendissait.
Tu ne pouvais mieux dire mon amour.
Parce-que tant que tu es heureuse et notre peite fille aussi, je suis l'homme le plus heureux du monde...
Il s'approcha du lit et ouvrit les draps puis s'approcha d'elle et lui enleva lentement sa robe avant d'aller dans l'armoire chercher une toute nouvelle robe de chambre, rouge écarlate.
Tiens enfile ça mon coeur.
Je pense qu'une bonne nuit de sommeil te fera le plus grand bien.

Elle le regarda faire.
Un sourire en coin...Elle leva les bras.
Mais je t'en prie...Habille moi...Je pourrais peut être voir si tu sais tout aussi bien le faire que me déshabiller ....

Il eut un petit sourire en coin.
Mais je sais tout faire Miss Fraser...
Ou devrai-je dire future Madame Levingston.
Il finit de l'habiller et la conduit jusqu'au lit.
Puis enleva aussi ses vêtements et la rejoignit sous les draps.