Le Loch Aisling

Il arriva près du Loch avec Elizabeth à son bras.
Ils étaient passés à la taverne se fournir en victuailles.
Il ne l'avait pas menée sur la même rive que celle où se situait le Domaine Fraser.
Il lacha la main de la jeune fille, posa le panier par terre.
Il installa plusieurs couches de couvertures.
Il disposa délicatement les victuailles sur la couverture, leur préparant un diner.
Puis il prit les deux mains de Lizzie et la fit asseoir. Il s'installa derrière elle, lui offrant son torse pour dossier. Puis installa une couverture sur ses genoux pour être sur qu'elle ne prenne pas froid.
Madame est servie.

Elle se laissa dorloter et s'installa devant lui, profitant de sa chaleur ainsi que de celle de la couverture.
Merci Monsieur.
Elle souriait, observant ce paysage de rêve.
Les étoiles se reflétaient dans les eaux du Loch.

Mais c'est un plaisir jeune fille.
Il leur servit un verre de vin à tous les deux.
Lui donna.
Et l'embrassa au passage dans le cou.

Prit le verre de vin en frissonnant sous ce baiser.
Merci mon ange.
Elle fît tinter le verre contre celui de Jamie.
A ta santé mon amour.

Il sourit.
Huma l'odeur de ses cheveux qu'il aimait tant.
A la tienne Ma Douce.
J'espère que nous viendront maintes fois ici.
Cet endroit me fait penser à toi.
Il est magnifique.

Elle ne put réprimer un sourire.
Je l'espère aussi.
Il est vrai qu'il est magnifique.
Elle rougit un peu, heureusement qu'il était derrière elle.
Merci mon amour.
Bien que nous n'ayons pas encore emménagés dans notre nouvelle maison, je me sens un peu comme chez moi ici. Et c'est uniquement grâce à toi.

Il ne pouvait être que ravie de cette confession.
Je suis heureux de l'apprendre.
Je sais que l'Ecosse est un pays assez rude, j'avais peur que tu es du mal à apprécier.
Alors savoir que tu t'y sens bien me remplit de joie.

Elle était quelque peu étonnée.
Elle n'avait vu que la beauté de ce pays et ce moquait de sa rudesse.
Dois-je te rappeler que j'ai vécu sur des bateaux pirates dont certaines semaines même à fond de cale alors tu sais la rudesse je m'y connais...
Petit sourire en coin.
J'aime ce pays, il m'apaise et m'inspire.
Et surtout tu y es avec moi.
Et rien que pour cela je ne peux que l'aimer

Il l'embrassa avec douceur sur le crane.
Je sais que tu en as vu des vertes et des pas mures. Et je m'étonnes tous les jours de ta capacité d'adaptation.
Comme tu les vois. Toi aussi tu me surprends.
Il sourit.
Je suis heureux de t'avoir près de moi. Ici. Je suis heureux de voir que tu aimes mon pays, qui va devenir le tien.
Je ne vois pas ce que je peux demander de plus. Et pourtant chaque jours que je suis plus heureux que le veille car je t'ai avec moi.

Elle se serra contre lui.
Tu sais ce n'est pas grand chose.
parfois on doit juste s'adapter et c'est ce que j'ai fait pendant ces années. Tout ça n'a rien d'exceptionnel...
Moi aussi je suis heureuse avec toi et tu y es pour beaucoup dans cet amour que j'ai pour tes terres et je sens qu'elles commencent déjà à se faire une place dans mon cœur.
Elle se retourna à moitié et lui souffla.
J'espère pouvoir toujours te rendre plus heureux.

Il planta son regard dans le sien et avec détermination.
Moi je trouve que c'est exceptionnel.

Tant que tu es à mes cotés je serai toujours heureux. Et j'espère pouvoir un jour te rendre au centuple ce que tu me donnes.

Elle l'observait, la détermination dans ses yeux la fascinait.
Merci du compliment dans ce cas...

Et ne t'inquiète pas en ce qui concerne de me rendre quoi que se soit car tu l'as déjà fait mille fois. Tu m'as offert une vie, un mari, un amant et un ami. Tout ce que j'ai toujours voulu toute ma vie. Comment pourrais-tu faire plus ?

Il la serra contre lui.
Un jour mon père ma dit.."On peut toujours faire plus. Si tu n'arrives à surmonter le possible alors creuse toi même ta tombe"
Je t'offrirai plus. Je te ferai oublier ce passé qui te hante chaque nuit. Je t'offrirai et je t'offre la chose la plus précieuse.
L'amour éternel.

Elle ferma les yeux le temps de ce câlin.
Ton père devait être sans nul doute un homme très bien.
Puis passant sa main sur la joue de Jamie.
Tu me fais oublier chaque jours un peu plus ce passé.
Les cauchemar s'en iront.
J'en suis sûre.

Et je t'aime... Pour l'éternité mon ange.

Il ferma à son tour les yeux.
Il l'était...Oui incontestablement.
Il frotta son bout du nez contre le sien.
Alors tout ira bien. Nous sommes un ensemble. Que j'espère un jour agrandir. Mais nous seront toujours un ensemble.

Je t'aime aussi Mon Coeur

Elle frotta aussi son nez contre le sien.
Elle fit retentir son rire cristallin.
Un ensemble que tu espères agrandir...
Tu ne peux pas savoir comme ces mots apaise mon cœur et me mettent en joie.

Il rigola avec elle.
Et bien oui agrandir! J'ai bien l'intention de voir nos fils t'en faire voir de toutes les couleurs. Que tu sois obligée de leur courir après parce qu'ils ont mangé tes muffins. Qui viendraient pleurer dans tes jupes après que je leur ai remonté les bretelles pour les bêtises qu'ils feront.
Parce que...Vu leur mère...Ils vont tout me faire!
Il rigola sachant très bien qu'il allait voir son petit air boudeur si craquant sur son visage.

Pas manqué !
Elle boudait un peu.
S'ils sont têtes de mules ce sera par contre de votre faute Monsieur l'écossais !
Et puis ils ne seront que pour eux les muffins...
Puis elle eut un petit sourire en coin.
Mais bon ils seront mignons comme leur mère pour rattraper leurs bêtises... heureusement...
...
Nos fils, uhm ?
Et si je ne te faisais que des filles ?

Il rigola et l'embrassa.
Ils ne seront pas des têtes de mules...Ils seront écossais. Nuance! Même si la frontière entre les deux est très...mince.

Puis il réfléchit.
Hé bien je vois encore plus de problèmes. Elle seront aussi joli que toi...Ce qui implique que je devrais courser TOUS ceux qui essayeraient de les charmer !

Elle l'embrassa aussi.
Mhm... Charmante nuance en effet.
Elle éclata de rire.
Bien rattrapé...
Mais tu devras laisser à nos filles le droit de se faire courtiser des hommes sinon où trouveront-elles un homme à marier aussi charmant que leur père ?
Elle posa sa main sur son torse pour prendre appui et alla chercher un autre baiser, son sourire toujours aux lèvres.

Il lui rendit ses baisers...Se doutant fortement où elle voulait en venir.
Il rigola.
Premièrement, il n'y a pas plus charmant que leur père. Donc impossible qu'elle trouve mieux.
Deuxièmement elle ne voudront jamais trouvé mieux car elles se rendront compte que le meilleur est à la maison..
Sourire en coin, glissant une main autour de ses hanches pour la plaquer contre son torse.
Troisièmement..Tu ne voudrais tout de même pas enlever ces petites chéries à leur papa...

Elle lui souriait, comment aurait-elle pu faire autrement ?
Premièrement, même si je pense que c'est vrai, fais attention à tes chevilles jeune homme.
Deuxièmement, elles voudront toujours mieux : ce sont des filles...
Et troisièmement, je les laisserai partir quand leur âge et l'amour véritable viendra...
Compris, papa ?
Elle se serra contre lui, se remettant dans sa position initiale. Elle observait le ciel.
Et puis, qui sait, peut-être seront-elles prédestinées à faire de grandes choses...

Il rigola et la blottit contre lui.
Mphhhhhh...Se seront nos enfants alors elles ou ils auront un destin peu commun des autres vu leur parents.
Il grogna.
Non le futur papa ne s'y fera jamais...

Elle posa sa tête contre son torse, le regardant par en-dessous.
Je t'aiderai à t'y faire...
mais de toute façon nous n'en sommes pas encore là.
Elle souriait. Puis prenant un air déterminé enchaîna.
Demain, nous commençons les travaux.