Ewan Rose Leroy

Ewan Rose est une jeune fille au long cheveux blonds descendant jusqu'à la taille. Sa peau blanche et ses yeux gris pales lui donne l'air aussi fragile que ces matins brumeux d'Écosse, sa bouche légèrement rosé rappelle la couleur du ciel au levé du soleil... Elle est grande et fine et malgré sa famille de forgerons, on ne peut dessiner, chez elle, de muscles à travers ses vêtements. Elle porte une cicatrice sous la pieds, ayant marché sur un tison brûlant étant petite.


Ewan est une jeune fille plutôt douce et particulièrement rieuse, ayant malgré tout, hérité du caractère de cochon de son père. N'ayant qu'une notion théorique des armes, elle utilise plus facilement la parole pour se défendre mais préfère de loin les politesses d'usage d'une famille bien élevée. La meilleure arme selon elle est un sourire, qu'elle utilise souvent contre son père pour fuir les responsabilité de la forge. Elle sait que pour obtenir ce qu'elle veut il lui suffit de pas grand chose. Mais, elle veut mieux que ce que la vie semble lui proposer... 



 Ewan Rose est une Leroy, une famille de forgerons écossaise qui se transmettent la tradition des armes de génération en génération. Son père, Carron Leroy a épousé une écossaise de la région, Isobel Rose Forton , qui lui a donné 3 magnifiques garçons. La famille ne s'est agrandit que plus tard... Le frère aîné partait aux armes avec le suivant. Quant au troisième, il s'en était allé avec une française qui lui avait fait tourné la tête. Les Leroy recevaient de temps à autre de ses nouvelles. On raconta qu'il était devenu papa de deux petites filles et qu'il faisait du commerce de vins.
Les trois fils avaient donc quitté la maison alors que leur mère attendait un autre enfant. Carron et elle, ayant eu 3 garçons s'attendaient à un quatrième, celui la même qui reprendrait l'affaire de famille quand le père ne serait plus en âge de le faire.
Après 9 mois de grosses difficile, Isobel Rose mit au monde ... une petite fille!
La surprise de ce nouveau membre de la famille qui saisit Carron laissa rapidement place au chagrin de perdre la femme qu'il avait aimé durant de si longues années.
Pendant plusieurs mois la petite fille blonde resta sans prénom car Carron Leroy n'avait pas prévu cette petite chose fragile... Il l'appelait affectueusement "gamine" et cela lui prenait encore aujourd'hui.
Très vite, il devint nécessaire de lui trouvé un nom, il la nomma Ewan en l'honneur de ce garçon qu'il n'aurait pas et Rose le deuxième prénom de sa défunte femme car il ne pouvait décemment pas oublier que c'était une petite fille.
Ewan Rose Leroy a donc grandit seule avec son père. Complices, elle le connaissait par cœur, et l'aimait plus que tout, ce qu'il lui rendait bien.
Mais, alors que toutes les jeunes femmes du village se mariaient et étaient promises à un avenir de épouse dévouée, Ewan Rose, elle, était promise à une brillante carrière dans l'affaire de famille... enfin selon son père. Car la jeune fille était particulièrement maladroite et avait très tôt décidé de ne pas apprendre le maniement des armes. Elle était capable, certes, de vous parler des différents paniers, des gardes, des lames, elle savait compter, lire et écrire, mais au grand damne de son père, ce destin si commun qui frappait les jeunes femmes autour d'elle, était la seule chose dont elle rêvait.
Femme d'officier, de marin, de général, elle rêvait des dîners mondains, de robes somptueuses loin de la chaleur et du bruit d'une forge.
Carron ne savait plus comment la prendre, lui, si traditionnel et si fier de son pays; il s'était longtemps dit que cette fille, élevée comme un garçon, finirait par se comporter comme tel, mais c'était sans compter la maladresse et la beauté fragile de sa fille.
Cependant les années passaient et à 20 ans, Ewan Rose savait son père plus vieux qu'il ne voulait le montrer. L'Écosse se soulevait malgré les défaites et son père tenait à cœur cette "guerre". Son travail y était lié. Fier de sa culture, il craignait que cette entreprise de famille ne sombre avant même les dernières révoltes si sa fille ne reprenait pas le travail...
Il serait bientôt tant de choisir... entre la tradition et ce rêve de nouveau monde.

pour les Clans... pour le respect de ces traditions... et pour l'honneur d'être écossaise...

Merci ... et je le sais que trop bien... mon père a toujours du mal à s'y faire... et cela fait 20 ans!
(rire)

En 20 ans il aurait pu quand même s'y habitué!
C'est votre père!
C'est à moitié sa faute !

(sourit poliment) Je me ferai un plaisir de le lui rappeler

J'ai enfin trouvé quelqu'un me ressemble physiquement !
Il lui sourit.
Bienvenue Mylady.

Merci beaucoup... le village ne parle que surtout que du travail de mon père en ces temps (sourit)